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Eglise Notre-Dame

 

Au Centre d'Histoire et de Généalogie Netradyle vous trouverez sur Bossut :

 

Les photocopies des actes et l'encodage informatique.

 

Baptêmes: 1797-1996

Mariages:  1798-1973

Décès    :   1798-1928

 

Pour les autres paroisses et communes disponibles

référez vous à  la page PATRIMOINE.

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Un peu d'histoire

Bossut est déjà cité dans des actes des XIe et XIIe siècles. Les terres sont défrichées, les fermes seigneuriales ou ecclésiastiques se multiplient. Autour de ces domaines vivent des petites gens: paysans et artisans, qui bénéficient de la protection du seigneur mais lui doivent des redevances. Le régime féodal s'installe. Parmi les abbayes fondées aux environs, Florival à Archennes, Valduc à Hamme-Mille, etc... y jouèrent un rôle important. Aux XVIe et XVIIe siècles, les armées de passage se livrent au pillage, saccagent et incendient; de plus, les habitants sont victimes d'épidémies notamment de peste.

Le XVIIIe siècle voit revenir la prospérité; la population augmente, les églises sont reconstruites ainsi que les fermes. L'arrivée des Français bouleverse tout : les droits seigneuriaux sont abolis, les abbayes disparaissent. Dans la Belgique indépendante, la construction du chemin de fer facilite les échanges. Dans une région essentiellement agricole (Bossut-Gottechain, Néthen, ...), quelques industries s'implantent: filatures à Florival, moulins à Pécrot, Grez et Biez, papeterie à Gastuche (toutes aujourd'hui disparues). Au XIe siècle, deux agglomérations existent: Bossut sur le plateau entre le Train et la Néthen, et Gottechain autour d'une ferme du chapitre de Nivelles. Les ducs de Brabant y sont reconnus comme seigneurs "hauts-justiciers". Les villageois suivent la coutume de Louvain. Plusieurs familles se succèdent à Bossut et, à l'arrivée des Le Roy (janvier 1644), le patronat de l'église, qui appartenait à l'abbaye de Gembloux, passe aux seigneurs. (voir Nétradyle, Tome I - n° 3) L'abbaye d'Aulne acquiert à Gottechain une partie des biens de Nivelles: le domaine de Beausart. La famille d'Udekem posséda pendant plusieurs siècles la seigneurie de Guertechin. La ferme de la Malaise (aujourd'hui disparue) appartenait à l'abbaye de Florival. Bossut, Gottechain et Pécrot ne formaient qu'une seule paroisse. Au siècle dernier, la population a augmenté et la paroisse fut partagée.

 

L'histoire religieuse de la paroisse

Elle puise ses racines dans le Moyen-Age: une église est attestée à Bossut en 1191 déjà. L'actuelle église de Bossut est un édifice assez imposant par ses dimensions et qui possède de multiples trésors. Elle est consacrée à Notre-Dame de l'Assomption et reconnaît saint Roch comme patron secondaire. Elle est érigée à l'emplacement de l'ancienne église et sa reconstruction débuta en 1786 sous le pastorat de l'abbé Paul-Charles DE BUSSCHER. Les frais d'édification furent supportés par les décimateurs. Parmi ceux-ci, le seigneur de Bossut en la personne de Madame SCHOTTE et de ses héritiers, et l'abbaye cistercienne des Dames de Florival à Archennes, dont la dernière abbesse, Dame Ursule BAULOIE, décéda au presbytère de Bossut le 17 août 1801, âgée de 69 ans, "après avoir gouverné avec sagesse et prudence".

Jadis, d'anciennes chapelles ont dépendu de l'église ou du curé de Bossut. A Gottechain, la chapelle Saint-Remacle, dont nous ignorons la date de création, avait déjà ses maîtres de fabrique en 1575. Desservi tantôt par des prêtres séculiers tantôt par des religieux, ce sanctuaire fut reconnu en 1825 et érigé en paroisse en 1842. L'actuelle église, commencée en 1847, fut consacrée en 1855.

A Pécrot, une chapelle était citée vers 1700 et devait être consacrée à Saint-Remacle. En 1841-1842, devant l'augmentation de la population, on construisit l'actuelle église, qui restait dépendante de la paroisse de Bossut et fut dédiée à Notre-Dame de l'Assomption, comme l'église-mère. En 1857, suite à une demande écrite de 119 habitants du village, Pécrot devint une paroisse indépendante et reçut Saint-Antoine comme patron.

A Beausart, dans le domaine appartenant aujourd'hui à la famille ROBERTI de WINGHE, la chapelle Sainte-Gertrude, édifice gothique du XVe siècle, se trouve sur le territoire de la paroisse de Bossut. Il est à noter qu'on peut y célébrer la messe. En 1701, Robert TIRI (ou THIRY), intendant de l'abbaye de Florival qui échappa miraculeusement à la mort après avoir invoqué Notre-Dame de Bon-Secours, fit édifier au bord du bois entre Bossut et Florival une chapelle appelée chapelle Robert, du prénom de son fondateur. Elle dépendait à l'origine de la paroisse de Bossut mais passa ensuite à celle de Pécrot. De nombreux prêtres présidèrent aux destinées spirituelles de la paroisse de Bossut. Le plus ancien cité est REGNIER, entre 1190 et 1197. Les plus anciens registres paroissiaux dont dispose la paroisse datent de 1797. Ils nous furent transmis successivement par Paul Charles DE BUSSCHER, curé de 1776 à 1828, Jacques Théodulphe LEJEUNE, curé de 1828 à 1840, Joseph MAES, curé de 1840 à 1868, Victor Alexandre Joseph DARTE, curé de 1868 à 1892, Jules Gustave BERGER, curé de 1892 à 1900, Louis Joseph Marie VAN PÉE, curé de 1900 à 1929 qui furent suivis par:  Joseph LENGELÉ, curé de 1929 à 1948, Albert HENRICOT, curé de 1948 à 1963, Arthur LANGLET, curé de 1963 à 1977, Yves DRESSE, curé de 1977 à 1994, Christophe OKSIEDZKI, curé depuis 1995.

Parmi les notabilités qui moururent et/ou furent inhumées à Bossut, relevons: Dame  Ursule BAULOIE (1801), dernière abbesse de l'Abbaye de Florival, Jean JACQUELART (1809), médecin de l'Archiduchesse Marie-Christine d'Autriche, professeur à l'Université de Louvain durant 45 ans, ainsi que trois de ses enfants: Martin (1800), Louis (1834) et Grégoire (1838), le Baron Charles Joseph EVERS (1818), Général des armées de S.M. (natif de Bruxelles, il mourut à Namur et avait choisi Bossut comme lieu de sépulture parce que son oncle y était curé), Madame Madeleine ROOSE, veuve du Vicomte Charles SCHOTTE (1821), participa au financement de la nouvelle église, le curé DE BUSSCHER (1828), supervisa la construction de la nouvelle église et du presbytère, le curé LEJEUNE (1840), bienfaiteur des pauvres, obtint la concession d'une parcelle pour inhumer les enfants non baptisés, le curé DARTE (1892), aumônier militaire pendant la guerre de 1870, le curé VANPÉE (1929), le sénateur Jules ROBERTI (1911), à qui l'on doit la création des écoles libres de Bossut dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Et, pour conclure, les morts pour la patrie dont la paroisse gardera à jamais la mémoire: Léon EVRARD (12.7.1915), Jules GATHY (20.8.1914), Fernand LABBY (12.9.1914), Edmond LINARD de GUERTECHIN (18.3.1915), Joseph RIGUELLE (15.5.1919).

Bibliographie: Tarlier et Wauters, Géographie et Histoire des Communes Belges, Canton de Wavre, 1864  Dossiers de la Maison de la Mémoire de Grez-Doiceau, n° 1, novembre 1987  Nétradyle, Tome I - n° 3, 1994 et Tome III - n° 1, 1996 Dubuisson P. et M., Le Canton de Wavre au Fil de l'Histoire, 1969, Archives de la Cure de Bossut, Gérard van Haeperen, Notre-Dame, Bossut, 200 Ans de Vie Paroissiale, Catalogue de l'exposition, 1986.

 

 

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